Le savoir-faire
La fabrication
La petite histoire
Jorelle : les jeux en bois d'antan
La maison Jorelle fabrique des jeux en bois. Elle est implantée dans un petit village de Normandie, non loin de la forêt domaniale de Lyons, qui est considérée comme la plus belle hêtraie d'Europe.
Cette proximité a favorisé le développement de cet atelier dont les jeux ont conservé l'âme d'antan, des maisons de famille que bon nombre d'entre nous aimons entretenir.
L'entreprise est installée sur la zone artisanale de la commune depuis 1976. Le débit des bois, la fabrication des prototypes et des jeux, le stockage ainsi que la salle d’exposition et les bureaux sont répartis en trois bâtiments d’une surface totale de 1400 m2.
La famille Jorelle est active dans les métiers du bois depuis le XVIII° siècle. Cette tradition familiale a abouti à la création de la société actuelle en 1935.
Jeux de croquet, jeux du tonneau ou de la grenouille, bilboquets et beaucoup d'autres jeux sont toujours fabriqués dans la tradition par cette entreprise qui a reçu le label EPV ( entreprise du Patrimoine Vivant ), reconnaissance par l'Etat français d'un savoir-faire d'exception.
La maison Jorelle fabrique des jeux en bois. Elle est implantée dans un petit village de Normandie, non loin de la forêt domaniale de Lyons, qui est considérée comme la plus belle hêtraie d'Europe.
Cette proximité a favorisé le développement de cet atelier dont les jeux ont conservé l'âme d'antan, des maisons de famille que bon nombre d'entre nous aimons entretenir.
L'entreprise est installée sur la zone artisanale de la commune depuis 1976. Le débit des bois, la fabrication des prototypes et des jeux, le stockage ainsi que la salle d’exposition et les bureaux sont répartis en trois bâtiments d’une surface totale de 1400 m2.
La famille Jorelle est active dans les métiers du bois depuis le XVIII° siècle. Cette tradition familiale a abouti à la création de la société actuelle en 1935.
Jeux de croquet, jeux du tonneau ou de la grenouille, bilboquets et beaucoup d'autres jeux sont toujours fabriqués dans la tradition par cette entreprise qui a reçu le label EPV ( entreprise du Patrimoine Vivant ), reconnaissance par l'Etat français d'un savoir-faire d'exception.
Un atelier resté artisanal
Pour réaliser un jeu de croquet d’exception, la maison Jorelle utilise le bois provenant des forêts normandes : hêtre, frêne ondé, érable, charme, merisier, sycomore, châtaignier, buis, noyer, alisier rose et blanc.
"Lorsque je tourne le bois, chaque essence me rappelle sa différence par son parfum, le « fruité » du merisier et le « poivré » du noyer vous invitent à un bal des senteurs. Chaque bois est choisi en fonction de ses qualités: La dureté pour le buis et le charme, la finesse du grain pour le noyer et le sycomore, la souplesse et la résistance pour le frêne…" ( Jean François Jorelle. )
L'entreprise est restée très artisanale, ce qui confère aux produits une qualité d'objets sur lesquels le travail de l'homme reste présente.
Elle est équipée de différentes machines pour couper, tourner et usiner le bois. Les finitions apportées aux jouets par le polissage, les vernis ou la peinture sont réalisées en atelier.
Une petite équipe de personnes très qualifiées perpétue la production de jouets en bois qui semblent issus d'une autre époque, ce qui les rendent d'autant plus attachants.
Pour réaliser un jeu de croquet d’exception, la maison Jorelle utilise le bois provenant des forêts normandes : hêtre, frêne ondé, érable, charme, merisier, sycomore, châtaignier, buis, noyer, alisier rose et blanc.
"Lorsque je tourne le bois, chaque essence me rappelle sa différence par son parfum, le « fruité » du merisier et le « poivré » du noyer vous invitent à un bal des senteurs. Chaque bois est choisi en fonction de ses qualités: La dureté pour le buis et le charme, la finesse du grain pour le noyer et le sycomore, la souplesse et la résistance pour le frêne…" ( Jean François Jorelle. )
L'entreprise est restée très artisanale, ce qui confère aux produits une qualité d'objets sur lesquels le travail de l'homme reste présente.
Elle est équipée de différentes machines pour couper, tourner et usiner le bois. Les finitions apportées aux jouets par le polissage, les vernis ou la peinture sont réalisées en atelier.
Une petite équipe de personnes très qualifiées perpétue la production de jouets en bois qui semblent issus d'une autre époque, ce qui les rendent d'autant plus attachants.
Jorelle : un attavisme familial pour le travail du bois
La tradition familiale du travail du bois a démarré avec Gédéon JORELLE et Jean JORELLE (le père et le fils) qui étaient artisans menuisiers fabricants de tonneaux depuis 1720 à Courcelles les Gisors (Sources: Archives départementales de Beauvais).
… En 1864, plusieurs compagnons tourneurs sur bois s’installèrent à l’usine d’Inval à Neaufles-Saint-Martin dans le département de l’Eure, en Normandie, pour y travailler avec Edmond Foin et Alfred Jorelle. Tous fabriquaient des jeux en bois: croquets, quilles, billards, bilboquets, etc..
En 1870, Alfred JORELLE se maria avec une alsacienne qui avait quitté sa région natale pour échapper aux prussiens. Elle lui donna 8 enfants qui, comme leur père le faisait depuis 1864, travaillèrent tous à l’usine de jeux d’Inval en Normandie.
Un des enfants, Robert JORELLE, débuta sa carrière en 1887 dans la manufacture, à l’âge de 8 ans, et y resta jusqu’à sa mort. Un de ses fils, prénommé également Robert, y entra comme apprenti tourneur sur bois à l’âge de 13 ans en 1919.
L’entreprise avait pris une certaine ampleur et fabriquait jouets et jeux en bois, établis d’enfants, jeux de tonneau (jeu de grenouille), échasses, raquettes de tennis, jeux d’échecs, etc. L’usine comptait alors 120 employés lorsque vint la crise des années 1930.
En 1935, le propriétaire des murs de la manufacture vendait ses biens. C’est alors, que Robert et Aimée JORELLE, conservant un petit noyau d’ouvriers spécialisés (menuisiers, tourneurs sur bois, peintres scieurs, monteurs…) vinrent s’installer à Bézu-Saint-Eloi, dans un ancien moulin équipé d’une roue à aube. La fabrication pouvait donc continuer en Normandie.
En 1961, Jean-Claude JORELLE et son épouse Colette eurent un fils, Jean-François qui apprit le tournage sur bois à 9 ans (le mercredi et le samedi) en réalisant quelques accessoires simples en bois tourné. Après avoir obtenu son examen professionnel au lycée Technique du tournage du bois, il fut admis à l’école Boulle à Paris en septembre 1978 et put parfaire ensuite sa formation au Faubourg Saint-Antoine à Paris dans une entreprise également centenaire: les Ets Perrodin, meilleur ouvrier de France et grand prix des métiers d’art de Paris.
En 1976, pour ne pas se laisser dépasser par les nouvelles techniques de travail. un atelier fut construit sur la zone artisanale de Bezu-Saint-Eloi et quelques nouvelles machines y furent installées.
L’entreprise se consacre encore et toujours à la réalisation de jouets en bois et de jeux traditionnels français et européens. Fidélité et rigueur font que ces jeux passent à travers les siècles sans prendre une ride. La qualité et les techniques d’antan sont la garantie plus que centenaire de robustesse et de tradition.
Actuellement, Jean-François représente la 5 ième génération pour JORELLE créateur de jeux et jouets en bois et ses fils, Carl et Florian, se préparent à poursuivre cette belle aventure.
La tradition familiale du travail du bois a démarré avec Gédéon JORELLE et Jean JORELLE (le père et le fils) qui étaient artisans menuisiers fabricants de tonneaux depuis 1720 à Courcelles les Gisors (Sources: Archives départementales de Beauvais).
… En 1864, plusieurs compagnons tourneurs sur bois s’installèrent à l’usine d’Inval à Neaufles-Saint-Martin dans le département de l’Eure, en Normandie, pour y travailler avec Edmond Foin et Alfred Jorelle. Tous fabriquaient des jeux en bois: croquets, quilles, billards, bilboquets, etc..
En 1870, Alfred JORELLE se maria avec une alsacienne qui avait quitté sa région natale pour échapper aux prussiens. Elle lui donna 8 enfants qui, comme leur père le faisait depuis 1864, travaillèrent tous à l’usine de jeux d’Inval en Normandie.
Un des enfants, Robert JORELLE, débuta sa carrière en 1887 dans la manufacture, à l’âge de 8 ans, et y resta jusqu’à sa mort. Un de ses fils, prénommé également Robert, y entra comme apprenti tourneur sur bois à l’âge de 13 ans en 1919.
L’entreprise avait pris une certaine ampleur et fabriquait jouets et jeux en bois, établis d’enfants, jeux de tonneau (jeu de grenouille), échasses, raquettes de tennis, jeux d’échecs, etc. L’usine comptait alors 120 employés lorsque vint la crise des années 1930.
En 1935, le propriétaire des murs de la manufacture vendait ses biens. C’est alors, que Robert et Aimée JORELLE, conservant un petit noyau d’ouvriers spécialisés (menuisiers, tourneurs sur bois, peintres scieurs, monteurs…) vinrent s’installer à Bézu-Saint-Eloi, dans un ancien moulin équipé d’une roue à aube. La fabrication pouvait donc continuer en Normandie.
En 1961, Jean-Claude JORELLE et son épouse Colette eurent un fils, Jean-François qui apprit le tournage sur bois à 9 ans (le mercredi et le samedi) en réalisant quelques accessoires simples en bois tourné. Après avoir obtenu son examen professionnel au lycée Technique du tournage du bois, il fut admis à l’école Boulle à Paris en septembre 1978 et put parfaire ensuite sa formation au Faubourg Saint-Antoine à Paris dans une entreprise également centenaire: les Ets Perrodin, meilleur ouvrier de France et grand prix des métiers d’art de Paris.
En 1976, pour ne pas se laisser dépasser par les nouvelles techniques de travail. un atelier fut construit sur la zone artisanale de Bezu-Saint-Eloi et quelques nouvelles machines y furent installées.
L’entreprise se consacre encore et toujours à la réalisation de jouets en bois et de jeux traditionnels français et européens. Fidélité et rigueur font que ces jeux passent à travers les siècles sans prendre une ride. La qualité et les techniques d’antan sont la garantie plus que centenaire de robustesse et de tradition.
Actuellement, Jean-François représente la 5 ième génération pour JORELLE créateur de jeux et jouets en bois et ses fils, Carl et Florian, se préparent à poursuivre cette belle aventure.